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West Law
Année: 2008
Développeur: akella
Éditeur: Anuman Interactive
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Contient des phases d'adresses, des mini-jeux de boxe, de tirs etc.

Le genre ‘western’ est pratiquement inexistant dans l’univers du jeu d’aventure réflexion. Sans doute plus adapté à d’autres catégories de jeux vidéo sans que l’on sache précisément pourquoi ce genre semble boudé par les concepteurs, rares sont les développeurs qui ont osé cette approche. D’ailleurs fort est de constater que si cela a été fait, c’est toujours dans une optique parodique qu’il s’agisse de Le Trésor des Toltèques, de The Westerner ou de West Law, à ma connaissance les seuls titres faisant irruption dans l’histoire américaine de la seconde partie du 19ème siècle. Beaucoup moins charismatique que Fenimore Fillmore, Jack le héros de West Law, un ancien outlaw devenu fermier alcoolique, entreprend d’affronter la bande de renégats de Black Bill qui vient d’incendier sa ferme. Il se rend à Westtown où doit se dérouler un concours de duels dont le prix lui permettrait de commencer une vie nouvelle. Il y rencontre quelques personnages antipathiques comme le colonel Anderson, un lâche qui ouvre sur le passé de Jack quelques perspectives étoffantes, le banquier Lester Ornano ou le malade de la gâchette Chuck Sanders ; quelques personnages sympathiques tels Silvio le propriétaire du saloon, l’indien Flèche de Feu, le shérif, un vieil ivrogne, Miguel le conducteur de la diligence ou la Fouine un enfant abandonné et d’autres plus ambigus à commencer par Lily Fatale une Arsène Lupin de l’ouest sauvage, Mike l’aveugle, Henry Parker le directeur de la presse régionale ou le repenti père Sanchez pour ne citer que ceux là. Très symboliquement caractérisés ces personnages inspirés des très classiques westerns spaghetti s’intègrent justement dans ce cartoon interactif à l’exception des voix qui leur ont été attribuées et qui sont aussi inadaptées que leur jeu est faux.
Point & click de facture classique, West Law est essentiellement un jeu permettant de progresser par la résolution d’énigmes qui ne sont cependant pas d’une difficulté féroce excepté peut-être dans certaines manipulations : j’en veux pour exemple le franchissement du canyon où le joueur ne peut en effectuer la traversée qu’après s’être débarrassé du placard du menu justement positionné là où l’item doit être placé, ou bien encore les flèches de sortie d'écran qui n’apparaissent pas de manière évidente. Cinq petits jeux orientés réflexes viennent compléter ce scénario ; tous ont leur raison d’être et sont parfaitement adaptés : rodéo sur un taureau, deux duels, deux bagarres à poings nus. La souris est également le seul vecteur permettant de les résoudre. L’un des duels consiste en un tir sur cible comme le joueur aguerri en a connu bon nombre. Comme souvent il n’est pas possible de sauvegarder durant ces minis jeux, ce qui contraint le joueur soit à renoncer en utilisant la touche esc soit à persister jusqu’à être vainqueur, le jeu se déroulant en boucle et reprenant au départ en cas d’échec. Si les dialogues à choix multiples permettent d’obtenir quelques répliques cocasses, ils ne fournissent pas de véritable dérivation à l’aventure. Par contre le nombre de sauvegardes se limite à dix. Une autre des faiblesses du jeu est dans la présence d’une carte où chaque destination est indiquée mais qui ne sert nullement à raccourcir les trajets. De même l’utilisation des objets de l’inventaire manque de rigueur puisque tantôt il faut présenter l’item à l’interlocuteur tantôt il faut engager le dialogue, l’interlocuteur récupérant lui-même l’objet.
West Law est un titre court qui peut s’achever en 6 heures sous réserve d’avoir installé un patch correctif.
Les plus: Un bon scénario simple et efficace. Un excellent rendu des décors. Une musique adaptée.
Les moins: Un doublage exécrable. Une durée de vie trop courte.La nécessité de patcher le jeu.
Note globale : 10,5/20
Reardon (09/07/08)

West Law est un petit jeu à faire entre 2 gros jeux, il a tout ce qu'il faut, mais, car il y a un mais, il y a quelques phases d'action qui risque d'énerver certains joueurs. je dois dire que la 1re phase d'action m'a exaspéré au point que j'ai bien failli arrêter le jeu tellement je martelais la souris ... Mais, à tête reposé j'ai trouvé ''le truc'' pour passer cet endroit, une chance car le jeu est plaisant avec une touche d'humour. Les graphiques style cartoon et les personnages sont colorés et dans le ton, l'interface est simple d'emploi et bien faite. Les énigmes sont assez faciles mais pas toujours très logique, j'ai eu par moment l'impression de devoir faire un peu n'importe quoi. L'histoire est simpliste mais passe bien. En somme, j'ai apprécié le faire sans qu'il soit pour autant dans mes préférés. J'aurais par contre passé mon tour pour 2 des phases d'action dans le jeu.
Note globale : 5/10
Manu2000 (02/12/08)





Woodruff and The Schnibble of Azimuth
Année: 1994
Développeur: Coktel Vision
Éditeur: Sierra
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: vue à la 3ème personne / Disponible en abandonware

Histoire : Vous êtes Woodruff (prononcez Woudreuf), et vous ne vous souvenez plus ni qui vous êtes, ni de ce que vous devez faire Pourtant, l'aventure vient à vous… Votre père a disparu ! Résolvez un tas d'énigmes sympas (du style : "Comment traverser un fleuve acide ? -avec des bottes qu'il vous faudra trouver" ; "Où trouver un cerf-volant ? -dans la boutique de cerfs-volants" etc. etc.). Interface : Tout se joue à la souris ; les déplacements, les dialogues et les actions se font en un même clic. Les personnages et les décors sont des dessins hilarants. L'humour est naturellement présent à chaque coin de rue… Conclusion : Un jeu hyper-divertissant, sans aucun casse-tête, mais ne pensez pas pour autant que vous puissiez le finir un dimanche matin après avoir fait la fête toute la nuit ! Bien que distrayant, il nécessite une dose minimum de réflexion. Je lui accorde un 8.5/10 pour sa convivialité !
Note globale : 8.5/10
Jupiterry

Encore un jeu pour les méninges et pas pour les gros bras (pas de baston!). Décors 2D type dessin animé mais univers totalement déjanté (le personnage évolue même dans le titre du jeu! On rencontre les concepteurs dans l'intrigue!). Pas besoin d'une machine superpuissante et d'une carte 3D pour se fendre la poire…Woodruff est à la recherche de son père (défenseur des Bouzouks) qui a été kidnappé (y'a de la politique là dessous!). Au début du jeu il ne sait pas lire et n'a pas un rond. Il faudra en gagner. Détrompez-vous, malgré cette présentation simpliste Woodruff est trapu! Il faudra aider les personnages rencontrés, profiter des apports de chacun, jouer dans des lieux mal famés, recueillir des infos dans un univers assez tortueux, et même … utiliser les événements météo! Si vous aimez vous torturer les méninges dans une ambiance drôle plutôt que dans une ambiance angoissante vous pouvez y aller! En vente dans la gamme budget de sierra.
Note globale : 8/10
Bénédicte

Le déconnétable, tyran d’une ville au nom imprononçable (tout comme le titre du jeu d’ailleurs) enlève le professeur Azimuth pour 2 raisons : tout d’abord, parce qu’il est l’âme de la résistance bouzouk (créatures paisibles asservies par les humains), qui veulent retrouver leur dignité via l’apparition d’un hypothétique schnibble (qu’est-ce ? Mystère…) et ensuite parce que le savant est un inventeur de talent dont il veut se servir des connaissances à des fins qu’on devine maléfiques. Avant d’être kidnappé, le professeur place son jeune fils Woodruff dans une de ses inventions, qui aura pour conséquence de le faire grandir de manière accélérée, dans l’espoir que celui-ci, adulte, pourra le retrouver et le libérer. Ce qui m’a marqué dans Woodruff, c’est incontestablement sa qualité technique, exceptionnelle pour un jeu datant de 10 ans.
L’écran du jeu n’est pas bien grand, mais les graphismes sont très fins et colorés, les effets spéciaux magistraux et les voix excellentes. On se marre en entendant la voix débile du héros, costumé à mi-chemin entre un punk et un hard rocker, et encore plus en voyant les grimaces qu’il fait lorsqu’il a accompli une action ridicule (au lieu du sempiternel et pénible : « je ne peux pas faire ça » ou « ce n’est pas une bonne idée »). On aurait tort de croire que le jeu est facile, au vu des toutes premières énigmes qui sont évidentes. Il n’en est rien, car il y a somme toute pas mal d’objets à collecter, pléthore de lieux à visiter et de personnages à rencontrer et aussi parce que certaines énigmes sont tordues et quasi infaisables sans soluce……. La grande originalité du jeu est de pouvoir utiliser à notre profit les conditions climatiques, très bonne idée. Les quelques points noirs seraient ses déplacements fastidieux car pas de carte à notre disposition. On acquiert bien un transportozon, pour pouvoir se télétransporter où l’on veut dans la ville, mais il est disponible seulement après la moitié de l’aventure. Le jeu est un peu bavard et enfin quelquefois, il ne se passe rien quand on appuie sur un icône et il faut recommencer l’opération pour que ça marche. Je ne pourrai malheureusement pas donner une note à ce jeu car je n’ai pas pu le finir (il aurait eu dans les 16 sinon).
En effet, j’ai eu beaucoup de mal à y jouer. Le jeu ne dispose pas de dossier sauvegarde, ce qui fait qu’au départ, on ne peut rien sauvegarder. Il faut créer dans le répertoire du jeu installé un dossier nommé « SAVE » pour que ça fonctionne. Inutile de préciser que si personne ne me le disait, je n’aurai jamais trouvé. Et puis, certaines actions ne semblent pas se dérouler si d’autres n’ont pas été effectuées auparavant dans un ordre bien précis, ce qui fait que souvent on est bloqué dans le jeu sans espoir de s’en sortir. Comme le jeu n’est pas vraiment linéaire, ce cas de figure risque d’arriver souvent. Ca a été mon cas, et comme je n’avais pas envie de refaire le jeu le nez collé contre la solution, j’ai abandonné. Dommage…….
Note globale : ---
jppkeyser

Woodruff and the Schnibble of Azimuth est un jeu de Sierra-Cocktel qui date de 1994. Dans le style déjanté, c’est du haut de gamme. Parodique à fond, il met en scène un jeune type amnésique Woodruff aux prises avec un tyran le déconnétable qui a emprisonné son père putatif dans un univers à la Orwell. Contraint de déglinguer un flipper pour récupérer un strull (la monnaie locale) ou un document quelconque pour apprendre à lire, il aura la joie de disposer d’un inventaire contenant aussi bien un bouton de culotte ou un chewing-gum bouzouk qu’un digicode à code lui permettant autant de communiquer que de capter la météo fort utile pour résoudre quelques-unes des nombreuses énigmes. Bénéficiant d’une interface simple, et d’un graphisme BD underground de la grande époque, on imagine fort bien que ses concepteurs français, parmi lesquels Muriel Tramis (Lost in Time, Blade Runner) ont dû se payer une bonne tranche de rigolade en développant ce jeu qui sous des dehors satiriques dissimule un mal inhérent à l’espèce humaine et au jeu d’aventure, la volonté de diriger le monde. Les énigmes ne sont pas toujours évidentes à décrypter et les actions ne s’enchaînent pas forcément logiquement, ce qui implique quelques longs moments à chercher ce qu’il faut bien faire. Cependant, pour un jeu de plus de 10 ans, il n’a pas pris une ride. A conseiller aux hypocondriaques.
PS Je n’ai eu aucun problème pour sauvegarder chaque fois que l’envie m’en prenait.
Note globale : 7,784/10
Reardon





X-Files
Année: 1998
Développeur: HyperBole Studios
Éditeur: Fox Interactive / Electronic Arts
Site officiel: oui
Support: pc – mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ---

Vous incarnez C.J. Willmorre, agent du F.B.I. - Skinner, le directeur adjoint vous demande de retrouver les agents Scully et Mulder disparus alors qu'ils menaient une enquête... Un marin que vous avez interrogé est découvert étrangement brulé ; un bateau russe incendié dégage un fort taux de radio-activité. Pour vous ces 2 faits ont un rapport avec la disparition des agents puisque exécutés dans le même environnement. Avec l'inspectrice de police Astadourian vous essayez d'analyser cette situation. Faites attention à vos arrières, un homme n'est pas toujours celui que l'on croit... Vous évoluez dans un film-vidéo interactif avec les personnages de la célèbre série ! L'interface est de manipulation aisée. Une option "intuition artificielle" peut vous apporter une aide pour résoudre certaines énigmes. Ce jeu est à l'image du film, les fans de ces profilers ne pourront qu'être charmés par leurs héros ou par la non moins célèbre musique.
Note globale : 8,5/10
Isys

Si vous aimez X - files vous aimerez(surement ) X-files le jeu car meme si j'ai fini trois la cassette je l'aime encore, pourquoi he bien pour commencé le début est génial où l'agent Willmore fouille l'entrepot et l'histoire se suit , les personnages sont bons et les acteurs aussi , meme si m . x parle d'extra - tyerrestre et cela finit par etre l'huile noir, il y a une atmosphère de paranoia qui rapelle X - files , la seule chose que je peux y reproché est qu'il n'y a pas de suite, a acheté , vraiment super bon , peut etre mon jeux préféré.
Note globale : 9.5/10
Sylvain





Yesterday
Année: 2012
Développeur: Pendulo Studio
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Anglaise : sous-titrée en français
Jeu: Souris point & clic
Particularité: version sous-titrée

Les fidèles ne seront pas déçus par ce cinquième jeu des développeurs espagnols de Pendulo Studio toujours aussi constants dans les graphismes, 2D ou caracter design, l’humour, les personnages déjantés, les scénarii forts mais qui ont cette fois apporté une grande amélioration dans le gameplay.
Yesterday est un jeu gore humoristique : gore sans excès, humoristique sans outrance, qui ne se démarque de ses prédécesseurs, les trois épisodes de Runaway et The Next BIG Thing que par l’orientation, façon thriller, de son scénario à 180°, tourné vers les noirceurs de l’âme humaine. Mais souvenons-nous que déjà dans The Next BIG Thing, l’espèce humaine dans sa pseudo-normalité côtoyait déjà les monstres sans s’en formaliser : de là à ce que ces monstres fassent eux-mêmes partie de l’espèce humaine … et le pas est franchi. L’aventure débute à New York : des sans-abris sont torturés, marqués au fer rouge d‘un Y dans la paume (référence à un culte satanique ancien) et brûlés vifs. Si la police semble faire peu de cas de ce fait divers, la branche américaine des Enfants de Don Quichotte au contraire s’en préoccupe en tentant de recenser les marginaux de toute sorte qui hantent les dédales souterrains de la Big Apple. Elle délègue ainsi deux jeunes bénévoles Henry White, héritier d’une multinationale, la White Enterprises, et son copain, Samuel Cooper, traumatisé dans son enfance par son chef pionnier et qui ne connaît guère d’autre moyen de communication que la force brutale, dans les galeries désaffectées du métro où pourraient s‘être réfugiés des nécessiteux de tout acabit : c‘est effectivement le cas puisqu‘Henry à son corps défendant s‘y retrouve aux prises avec Choke, un vieil illuminé et son acolyte dément Boris.
Le temps s’est écoulé et Henry White a hérité du consortium ce qui lui permet de se montrer philanthrope. Nous le retrouvons au moment où il s’apprête à recevoir un certain Yesterday, John Yesterday. Yesterday est amnésique, marqué d’un Y à la main lui aussi et employé par White pour enquêter à Paris sur un Ordre voué à Satan ; après un premier séjour qui semble-t-il s’est achevé par une tentative de suicide, le magnat l’y renvoie pour poursuivre ses investigations. Ce sera désormais lui que le joueur incarnera. Au cours de l’aventure, outre les précédents, le joueur croisera - comme d’habitude chez Pendulo - une kyrielle de seconds rôles plus ou moins avenants comme cette Pauline Petit, une brunette qui tient un magasin d‘antiquités à Paris et qu’on n’échaude pas deux fois, un couple de dédivorcés américains au destin tragique, Albert ’la bonne affaire’ réceptionniste bouche-trou à l‘hôtel Doré, Marcel Richard aux répliques tuantes, Olhak Adirf un moine tibétain aveugle qui tous les soirs lit un livre aux pages vierges, et quelques autres à la psychologie tendue, dans la lignée de ceux avec lesquels Pendulo nous a familiarisé depuis 2003.
La structure narrative est l’un des points forts de Yesterday et fait écho à une intrigue relativement complexe. Sans chercher à entrer dans le détail, le joueur commence, à la fin de l’épisode new-yorkais, par changer de héros à Paris pour, à la suite d’un flash-back, revivre un épisode passé au Tibet … et ceci n’est qu’un exemple d’un scénario à tiroirs parfaitement limpide et maîtrisé qui contribue aux côtés des thèmes traités à rendre le jeu captivant et rythmiquement tonique. Le gameplay et l’interface sont également des points forts de ce jeu. Yesterday ne se joue qu’avec le clic gauche de la souris : celui-ci permet de zoomer sur une zone interactive, de récupérer des objets, de les utiliser ou de les combiner par glissement (comme sur une interface tactile), de déplacer le personnage en le téléportant (fondu enchainé) d’un point à un autre ce qui évite les fastidieuses allées et venues mais contribue aussi, revers de la médaille, à réduire la durée du jeu. Quant à l’interface, les icônes sont toutes en bas d’écran : quitter le jeu entraîne une sauvegarde automatique, une icône étoile permet de rejouer certaines scènes et sera fort utile pour profiter des différents épilogues, une icône ampoule délibérément lente à charger puisque ce chargement ne se fait que si un certain nombre d’actions ont été réalisées, permet de bénéficier d‘un système d‘aide indicatif et non directif, une icône cible offre quelques courts instants un affichage des pôles d’intérêt ; au centre, se trouve l’inventaire que l‘on peut faire défiler rapidement en maintenant le clic gauche enfoncé ou que l‘on peut cacher.
L’ambiance sonore, bruitages ou musique d’accompagnement parfaitement adaptée au lieu et à la situation vécue, s’intègre parfaitement, discrètement et spolie même parfois pour qui sait écouter ; par contre les animations rares sont souvent remplacées par des vignettes actives progressivement intégrées ou des planches qui s‘apparentent pour le principe à celles déjà rencontrées dans A New Beginning, par exemple. Les dialogues à choix multiples font ressortir tout l’humour des concepteurs mais n’influent pratiquement pas sur le déroulement de l’aventure. La progression s’appuie essentiellement sur la combinaison et l’utilisation des objets et Yesterday ne propose pratiquement pas de puzzle ou de casse-tête. La durée du jeu s’en ressent forcément : un gameplay performant au niveau des déplacements et des énigmes relativement logiques, cohérentes et donc faciles conduisent à terminer Yesterday en quelques heures d’autant plus que le scénario est excellent et admirablement mis en œuvre. Toutefois si l’on se donne la peine de chercher ce qui permettra de déclencher le quatrième épilogue alternatif, bien dissimulé - et aléatoire d’une partie à une autre - dans le paysage écossais, la durée de vie peut s’en trouver prolongée d’une bonne heure. Le système de sauvegardes (automatique lorsqu’on quitte le jeu) et en version préenregistrée grâce à l’icône étoile est particulièrement performant et permet d‘accéder aux divers dénouements. Non seulement la patte des ibères pendulesques se retrouve dans le design, mais aussi dans ce scénario bourré d’allusions à quelques classiques du genre y compris à leur propre production et les méchants sadiques sont à peine pires que les Sandretti, Tarentula et autre colonel Kordsmeier.
A conseiller aux mortels capables de se fendre la poire à coups de hache et aux immortels qui n‘ont pas encore de siège à l‘Institut de France.
Note globale : 8,43/10
Reardon (10/04/12)




Zork Némésis
Année: 1995
Développeur: Zombie
Éditeur: Activision
Site officiel: non-officiel
Support: pc-mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ---

J'ai adoré bien qu'au départ il ne m'a pas emballé, je ne savais pas par où commencer et je me suis dit que j'allais m'ennuyer e avoir envie de le finir rapidement. Et puis au fil du jeu, je me suis intégrée à l'histoire, le monde de Kaine et son musée de la guerre m'a beaucoup plu, par contre la salle de torture m'est restée sur l'estomac, la première machine que j'ai touché a bien failli me faire régurgiter mon repas (beurkkk), vraiment j'en ai eu un pincement au cœur et des frissons dans le dos à imaginer ce que la personne pouvait subir comme calvaire. Et puis ensuite est venu le monde de Sophia empreint de poésie et de musiques berçantes. Le morceau joué au violon est divin (moi qui ais horreur du violon et bien j'ai fondu), ce monde est un peu perdu, je trouve, dans ce jeu des ténèbres, morbide et sanglant (le monde de l'asile est à faire les yeux fermés pour les plus sensibles). Des personnages réels interviennent au cours du jeu, de très bons acteurs (Lucien est mon préféré, très mignon le jeune homme ainsi qu'Alexandria forme un très joli couple). La jouabilité est très bonne, les décors somptueux, les énigmes sont pas mal difficiles et tout se joue à la souris.
Note globale : 9/10
Prince§§e©

Un de mes tout grands favoris. Tout, vraiment tout, y est beau, magnifique, splendide. L'histoire, d'abord : vous devrez déjouer les plans de 4 apprentis sorciers, au caractère et à la personnalité très différents. Vous découvrirez ceux-ci en allant dans leur fief respectif, l'occasion de 4 balades à couper le souffle. La réalisation, ensuite : des décors somptueux, des personnages vivants (filmés), des énigmes passionnantes, basées plus sur la logique que sur la combinaison ou la manipulation d'objets (qui n'est pas difficile de plus). Le reste, enfin : La musique bien choisie, pas gênante mais omniprésente. Une aide dans le jeu si vous vous sentez vraiment bloqué. Une fin haletante, qui tient la route, pas de ces fins baclées qui vous laisse une impression de trop peu. Dans ce jeu, il y en a pour tous les goûts, du poètique au sordide, ce qui est un genre difficile, mais réussi dans ce cas. Même si vous le trouviez cher à l'achat, vous ne regretteriez pas une seconde de l'avoir pris. Note globale 9.9/10 juste pour laisser Myst en tête!
Note globale : 9.9/10
Grelot04

Quatre pointures dans le domaine religieux, médical, militaire et artistique unissent leurs efforts et leurs talents pour fabriquer la Quintessence ou Pierre Philosophale, seule capable de faire disparaître l’injustice, le mensonge, la maladie et la guerre dans le monde de Zork et des planètes environnantes. Cette possible découverte attire la convoitise de Némésis, incarnation du Mal, qui souhaiterait utiliser la Pierre à des fins funestes de conquête de l’univers. Il torture en vain les 4 personnes pour leur faire avouer leurs progrès dans leur entreprise puis les emprisonne par dépit dans une sorte d’hibernation permanente et doit se résoudre à trouver seul le processus de fabrication. Heureusement, ne s’improvise pas alchimiste qui veut, et notre démon patauge un peu dans la semoule.
Il reste donc encore du temps à une personne déterminée et valeureuse pour retrouver les 4 éléments et les 4 métaux nécessaires pour fabriquer la Pierre et contrer Némésis. Zork Némésis se joue entièrement à la souris, il possède des graphismes qui ont un peu vieilli et de qualités inégales selon les endroits visités. Les animations sont quant à elles superbes et les musiques redondantes, mais immergentes. C’est un jeu à la première personne, qui ressemble à Morphéus et Faust par son côté glauque (la voix de Némésis est terrifiante), et à Myst par rapport à la typologie de ses énigmes et au canevas scénaristique. Mais ces énigmes sont assez accessibles contrairement à ce que j’en avais lu, il y a des indices clairs pour nous aider et elles sont d’une grande logique (sauf celle de la corde du clocher sur Saturnax).
Le jeu se termine entre 15 et 20 heures. Attendez-vous à un final à rebondissements ! Quelques points faibles sur ce jeu : pour ceux qui ont un matériel récent et performant, le déplacement latéral de la souris sera sans doute très (trop) rapide, et les voix des acteurs (en vidéos) sont parfois couvertes par le bruit de la musique ; on entend pas très bien ce qu’ils disent dans certains cas. Il existe un patch en anglais pour remédier à ce problème et qui rajoute des sous-titres mais je ne vous le conseille pas car ensuite on a de grandes difficultés pour quitter le jeu. Voilà une quête passionnante pour ceux qui apprécient le style de Myst mais qui sont rebutés par des énigmes trop complexes. Zork Némésis est fait pour eux !
Note globale : 17,5/20
jppkeyser

Je me suis attelée à Zork Nemesis après avoir fait Zork Grand Inquisitor, les deux sont totalement différents à part quelques références à la monnaie (les zorkmids) ou à des personnages (Yoruk). C'est surtout l'athmosphère qui change : Nemesis est sombre, parfois sanglant (l'asile est assez horrible) tandis que Grand Inquisitor est léger et plein d'humour. Le scénario est de grande qualité et on se laisse envouter par l'histoire et la musique, le thème du violon (magnifique) revenant régulièrement dans le jeu. Les énigmes ne sont pas trop difficiles, assez logiques, de toute façon on obtient une aide efficace sur le forum. La navigation se fait facilement à la souris et on bénéficie d'une vue à 360° tandis que le graphisme est bien soigné à part les scènes vidéo qui ne sont pas toujours très nettes, mais le jeu est ancien donc on peut pardonner ce détail. Pour conclure je dirai qu'il faut absolument avoir fait ce jeu, qui est une vraie référence, à la dimension de Myst, dans un autre registre.
Note globale : 9/10
Farrah

Mon chouchou. On se déplace en omni 3D, mais là c'est beau, magnifique, la jouabilité est excellente. C'est signé Activision (éditeur comme spycraf excellent aussi), une boite performante. Les graphismes du jeu, les décors sont magnifiques, les séquences animées très belles. C'est au-dessus de Riven sans problème. (10/10). Les énigmes ainsi que l'intrigue sont hyper intéressantes. Evidemment (d'où le manque de succès comme pour rama) elles sont très dures, mais alors vraiment dures. 10/10. (Activision fait un pack avec "zork némésis" et "spycraf" : acheter les yeux fermés si vos avez confiance en votre cerveau)
Note globale : 10/10
Fabrice

LE jeu qu'il faut avoir... Tout y est : enigmes variees (parfois bien coriaces ), décors recherchés et 5 mondes à découvrir - style myst - (Conservatoire, Monastère, ...), bande son envoutante, des personnages nickels (Alexandria, Malvaux), des vues 360 sympa (bons graphismes -sans plus-), un scenario plutôt bien foutu, bref la totale. Un coup de maître realisé par Activision qui, vous l'aurez compris, à suscité mon enthousiasme.
Note globale : 9.5/10
Ze Coocool

Un très bon cru. Si tous les jeux étaient du même tonneau, je n'attendrais pas qu'ils soient au rabais pour les acheter. A mettre au top avec Riven. Enigmes nombreuses, parfois chiadées mais pas trop tordues. Objets à ramasser peu nombreux et pour l'environnement proche. De la réflexion et pas du tâtonnement jusqu'à ce que ça marche (c'est possible mais ça peut être long). Ambiance qui va du pesant au macabre, bande son bien adaptée. A signaler un défaut qui transforme une simple formalité en une série d'essai des combinaisons possibles, mais rien d'insurmontable. Une référence.
Note globale : 10/10
Francis

un jeu génial. Les énigmes ne sont pas forcément évidentes mais elles sont variées (et il y a les solutions pour les plus dures). Il y a quelques passages à éviter de faire à 11 heures du soir dans le noir car on passe dans des lieux plutot sinistres (la salle de torture est pas mal dans le genre) !
Note globale : 9.5/10
Fred

Dès les premières minutes de jeu, j’ai commencé à m’inquiéter OH LA LA ! ce jeu, je ne l’aurais jamais fini avant l’an 2000, voir 2002. Mais après quelques heures, je suis vraiment rentré dans cette histoire à la poursuite du méchant MENESIS et alors là impossible de décrocher quand on met les doigts dedans ou plutôt devrais-je dire les neurones, on ne peut plus s’arrêter. J’aime bien quand on rentre tout doucement dans l’histoire, il y a pleins d’indices, à nous de les utiliser comme il faut. Certains passages comme la salle de torture du château sont un peu durs durs mais on ne s’attarde pas. J’ai trouvé très difficile le conservatoire surtout quand on n’a pas l’oreille musicale. Les décors sont très beaux, et l’ambiance très prenante probablement grâce à la bande son très présente. Rien à dire sur la jouabilité. Bref ce jeu est passionnant de bout en bout. A faire absolument. 9.5/10 parce qu’on peut toujours faire mieux. Quoique!
Note globale : 9.5/10
Co





Zork Grand inquisiteur
Année: 1997
Développeur: Activision
Éditeur: Activision
Site officiel: non
Support: pc-mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ---

On m'avait dit que c'était drôle, et vraiment je ne me suis pas ennuyée! Vous êtes l'aventurier de service, bombardé dans un pays loufoque, dont les habitants loufoques sont sous l'emprise d'un dictateur loufoque. Cet Hitler du pauvre a décidé d'éliminer la magie de son monde et a lancé une sorte d'inquisition. Tout magicien ou soupçonné de l'être sera "totémisé". Et donc, qui est la pauvre pomme qui devra sauver ce monde et lui rendre sa magie...? Vous allez donc apprendre à jeter des sorts, voire à les fabriquer. Vous irez d'un endroit improbable à un autre endroit délirant, récolter des indices, à la recherche des 3 objets dispersés et perdus qui sont le fondement de la Magie avec un grand M. Pas facile, mais vous serez aidé très vite par un ancien magicien (totémisé dans une lanterne : bonjour Aladin!), puis par un dragon totémisé, puis par... mais je vous laisse le plaisir de la découverte! Tout ça pour dire que vous ne vous sentirez pas seul! Le graphisme est bon, les personnages sont bons, les dialogues sont bons, la musique est bonne, l'interface est bonne. C'est bourré d'astuces et de clins d'oeil. En bref, si vous vous ennuyez avec ce jeu, c'est que vous n'êtes vraiment pas fait pour les jeux d'aventure! 9.5/10 (je ne sais même pas pourquoi j'enlève 0,5 points! Juste pour garder une marge?)
Note globale : 9.5/10
Grelot04

Ce jeu est superbe et je suis d'accord avec la critique de Grelot, il n'y a rien à enlever. Personnellement je l'ai trouvé tellement délirant que j'ai eu un mal de chien à en suivre le déroulement. Je crois qu'il faut laisser la logique complètement de côté, et il faut une sacré imagination pour trouver la plupart des énigmes, la personne cartésienne aura du mal à s'y retrouver. Mais je peux dire que j'ai passé pas mal de temps à essayer de me mettre dans la peau des concepteurs, et bien souvent sans succès, car on peut dire que dans certain cas c'est loufoque. Heureusement que les amis du site étaient là pour me dépanner. Ça a été une véritable gymnastique pour les neurones. Bilan, je me suis bien régalé.
Note globale : 9/10
Bguy

Alors là bravo !!! Ce jeu est d'une complexité extraordinaire. Vous êtes catapulté dans un monde bizarre où l'on vous saoule avec des bavardages infinis !!!! Vous serez nommé Aka Sanva soit un individu sans âge ni visage et asexué et votre quête sera de retrouver 3 objets magiques qui incarnent la Suprême, Moyenne et Profonde Magie et qui permettront à l'Empire Souterrain de retrouver sa vie d'antan avant la prise du pouvoir Grand Inquisiteur. Les graphismes sont très beaux (surtout le jardin du Maître du Donjon) en images de synthèse bien qu'il apparaîtra de temps en temps des images vidéos, la vue est à 360°, la jouabilité (souris uniquement) et l'interface sont simples mais les énigmes !!!! Ne m'en parlez pas !!! D'une difficulté admirable !!! J'ai eu beaucoup de mal à savoir ce qu'il fallait faire au tout début du jeu, j'ai tourné en rond un bon moment en me demandant si je voulais vraiment continuer ce jeu que je trouvais ridicule (pour être polie) et puis avec l'aide de la personne qui me l'a prêté j'ai pu enfin démarrer l'aventure. Les dialogues sont très loquaces (la lanterne a une de ces tchatches !!! mais elle donne des renseignements très utiles), humoristiques et l'on ne s'ennuie à aucun moment. Au fil du jeu je me suis mise à l'adorer et arrivé à la fin j'étais déçue d'avoir déjà fini. Un conseil : sauvegarder très souvent au risque de vous voir totémisé. Ce jeu est complètement déjanté et c'est ce que j'adore. La musique est comme le jeu..........d'enfer !!!! A faire absolument. 10/10 (et c'est bien la 1ère fois pour ma part qu'un jeu mérite une telle note).
Note globale : 10/10
Prince§§e©

Yannick, dictateur du peuple de Zork et ex-apprenti magicien médiocre, décide de se venger de son passé en décrétant l’interdiction pure et simple de toute magie et la totémisation systématique (compression d’un individu dans une boîte de conserve) de tout opposant à ses idées. Le seul moyen de rétablir la Magie avec un grand M et de se débarrasser dans la foulée du tyran est de retrouver trois reliques sacrées magiques perdues depuis des lustres, à l’aide d’objets et de sorts variés. Devinez à qui va incomber cette tâche ? Jeu d’aventure à la souris, Zork GI a tout pour lui, de très bons graphismes, animations et effets spéciaux, des traductions françaises excellentes, une atmosphère totalement déjantée (j’ai adoré le système du métro et la voix qui annonce les sorts lancés), des énigmes extrêmement bien intégrées à cet environnement et de très bonne facture, relativement difficiles tout de même. Mais on se fait petit à petit à la logique des concepteurs et on se surprend même à la fin par notre propre intelligence. Sauvegardez fréquemment, car vous mourrez souvent tout au long de votre aventure. Vous serez aidé dans vôtre quête par quelques individus totémisés sous des formes diverses, ayant chacun des spécificités qu’il vous faudra utiliser à bon escient et par une guest star en la personne de Dirk Benedict, l’inoubliable « Futé » de l’Agence Tout Risques, impayable dans son rôle de clone raté d’Indiana Jones. On se bidonne et on se creuse la tête. Que demander de plus ? Une petite merveille !
Note globale : 18/20
jppkeyser

Un pur régal ! Ce jeu me semble sortir du lot des "classiques" jeux d'aventure par la nouveauté de ses énigmes. En effet, vous plongez dans un monde où la magie a été bannie, alors que vous-même, aventurier pouvant pratiquer la magie, devez la rétablir. Ce monde est peuplé de personnages loufoques dont les dialogues sont pertinents et remplis d'humour. Pour réussir ce jeu (sans consulter les solutions !), vous devez faire preuve d'imagination et de bon sens ! Rien de plus ! Les énigmes sont toutes très logiques et demandent seulement qu'on ait compris l'esprit des concepteurs. Je me répète : faites ce jeu sans hésiter, vous serez alors très décu qu'il n'existe pas d'autres jeux de la même veine !
Note globale : 10/10
Julerc







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